Début de semaine, me voilà à Limoges. Tous les lundis ou presque, depuis juillet je fais mes deux heures de route pour aller en formation.
Ca fait déjà plus de 6 mois et pourtant je ne m’y fais pas.
Tous les lundis matin, je retrouve mes collègues de formation, certains que j’apprécie, d’autres qui m’énervent franchement, et la réciproque est surement vraie…
Tous les lundis soir, je regarde le plafond de ma chambre de 9m² et je ne réalise pas…
J’ai toujours du mal à vraiment sentir ce que je fais là. En théorie, je le sais mais ma tête et mon cœur ne s’y font décidemment pas…
Pourtant, cet environnement maintenant je le connais, j’ai mes repères. Et mes collègues, ma formatrice, je les retrouve en me sentant avec eux. Je sais même que je vais avoir de la peine en quittant certains d’entre eux. Ils sont dans mon nouveau quotidien mais je me sens comme une étrangère, comme perdue, sans savoir ce que je fais parmi eux…
Hier, comme tous les lundis, j’ai eu à la fois du mal à me remettre dans le bain et à la fois, j’ai eu l’impression qu’il n’y avait pas eu un week-end depuis que je les avais quitté vendredi. Allez comprendre…
Hier, en plus, j’ai attendu toute la journée un mail de ma psy. Je sais qu’elle, elle dit thérapeute mais psy, c’est plus court… Je vous parlerai bientôt d’elle… Je crois que j’en suis à la fin de ma thérapie avec elle, j’attends le mail qui me l’annoncera. Voilà une semaine qu’elle m’a promis une réponse sous quelques jours, ça ne devrait plus tarder… Je sens que mes besoins d’éclaircissements vont se transformer en rupture. J’appréhende et j’ai mal. Je n’ose imaginer comme je vais me débrouiller en sachant que je ne peux plus compter sur elle. En même temps, depuis quelques mois, je me débrouille plutôt toute seule…et je ne peux pas dire que ça me réussisse vraiment.
Enfin, il faut attendre la réponse avant de faire des plans sur la comète…
En tous les cas : vivement vendredi, tout ça sera réglé : une semaine de plus et les soucis de psy…
